HISTOIRE DE LA COMMUNE

657 : Saint-Pardoux-la-Rivière porte le nom d’un personnage né en 657 à Sardan, petit village du diocèse de Limoges.

687 : Saint-Pardoux devint directeur du Monastère de Guèret jusqu’à sa mort et fût inhumé dans l’église de cette ville, jusqu’à la révolution. Ses reliques y furent conservées dans une chasse d’ivoire.

Ce Saint donna son nom à plusieurs agglomérations (une quinzaine) dans le comté du Limousin, en particulier en Haute-Vienne, Corrèze, Creuse et Dordogne.

L’importance de notre commune lui a été donnée à la fin du 13e siècle par la fondation du couvent des Dominicaines qui l’introduisit dans l’histoire.

1267 : la terre de Saint-Pardoux-la-Rivière appartenait à Gérard Chabrol, seigneur de Châlus, représenté par un prévôt qui commandait le fort de Saint-Pardoux-la-Rivière station franque et romaine située Rue du Fort (Place Charles De Gaulle).

Notre village devait son importance à sa situation sur le chemin de Limoges à Brantôme, lieu de pèlerinage dans sa célèbre Abbaye fondée en 779.

Quelques années plus tard, la terre seigneuriale de Saint-Pardoux-la-Rivière fût acquise par Marguerite de Bourgogne, Vicomtesse de Limoges qui se réserva tous ses droits et rentes.

Marguerite de Bourgogne était célèbre pour son intransigeance et l’abus de ses droits féodaux. Elle avait auprès d’elle un seigneur du nom de Gérald de Maulmont, homme cruel et astucieux, qui, par ses flatteries avait gagné sa confiance et s’était fait nommer Gouverneur de Limoges.

1277 : Marguerite de Bourgogne mourut, détestée et redoutée de ses sujets qui l’avaient surnommée « Marguerite l’Enragée » et ses proches » La Vicomtesse-Reine ».

Pour racheter ses « fautes », la vicomtesse demanda à son exécuteur testamentaire, Gérald de Maulmont, de faire établir au bourg de Saint-Pardoux-la-Rivière une communauté de Dominicaines.

Demande fût faite au roi Philippe Le Bel qui accorda son autorisation.

Ce monastère relevait de l’ordre de St Dominique (moine Espagnol) et fût placé sous l’autorité royale par lettre de sauvegarde.

1293 : les 6 premières religieuses s’installèrent à Saint-Pardoux-la-Rivière.

1792 : les religieuses furent chassées le 1er octobre 1792 suite à la loi du 2 décembre 1789 supprimant les biens du clergé, mis à la disposition de l’état et vendus.

10 novembre 1792 : les bâtiments du couvent furent vendus et adjugés au Citoyen Planchas Lavalette qui les mit à disposition du Département sous forme de location pour devenir une prison, très rapidement réservée aux femmes dont la majorité appartenait à la noblesse.

1793 : par manque de moyens, la prison libéra ses détenues qui étaient au nombre de 53.

Les bâtiments abandonnés furent transformés en «  carrière » où chacun pu prendre les belles pierres dont certaines ont servi sur des maisons de notre bourg.

Après M. PLANCHAS LAVALETTE, six autres propriétaires s’y sont succèdés.

La commune de Saint-Pardoux-la-Rivière a connu une activité industrielle importante tout au long de son histoire. Les activités liées au bois, au tannage des peaux, aux articles chaussants puis aux constructions bois contribuèrent au ralentissement de l’exode rural. Aujourd’hui, certaines perdurent (tannerie, construction bois, scieries.) et le tourisme vert y prend son essor.

1790 : la commune a été chef-lieu de canton et regroupait sept communes avec un peu moins de 5000 habitants.

Depuis 2014 : Saint-Pardoux-la-Rivière fait partie de la Communauté de Communes du Périgord Nontronnais, regroupant 26 communes et environ 16 000 habitants.

patrimoine culturel

Située dans le Périgord Vert, la commune de Saint-Pardoux-la-Rivière est dotée d’un patrimoine culturel riche que vous pouvez découvrir ci-dessous :